UN SI BEAU CADEAU....

En ce dimanche matin, comme depuis 1 semaine, je me suis réveillée à l'aurore....
Après ma prière du réveil et mon petit-déjeuner, je m'aperçois, heureuse, que depuis 2 matins,
je ne souffre presque plus du dos et des hanches!!....
Alors, je prends mon Pacha avec moi, et chaudement habillée, claudiquante, je me dirige vers le parc "d'en bas de chez moi", émergeant encore.
Je me réjouis de sentir mon Pacha sortir son bout de museau de ma manche.

Certes, un brin de vent froid souffle, vivifiant... mais très vite, le calme printanier s'installe.
J'entends au loin, l'appel "du Seigneur", tintonnant et carillonant ; tandis qu'ils prennent le chemin du clocher, je me fais "la malle"...
Moi, je pars rencontrer mon Seigneur, dans une infime partie de son Oeuvre : le parc "d'en bas de chez moi"!...
Et là, à peine je vois la brume en fin voile pudique sur le paysage rempli de gazouillis,
et j'étends ma main, attrappant une fleur blanche délicate ;
Je me remémore alors à voix haute un très beau passage de La Bible, en me rappelant ma "nouvelle profession de Foi"....

"Qui, à force de s'inquiéter, pourra rallonger sa vie d'une seule coudée?,
si Dieu a ainsi créé la fleur des champs qui aujourd'hui se dresse, et demain sera brûlée,
ne fera t-il pas beaucoup plus pour vous? ; même Salomon dans toute sa gloire, n'était pas vêtu comme l'un d'eux!.
Vous avez bien peu la Foi!!!...." ; alors, enfin, je suis heureuse d'avoir des yeux.

J'accepte volontiers que vous ricaniez de moi, car je fais alors "simplette"!....
Mais réalisez-vous votre chance de jouir de tous vos sens, de pouvoir marcher, attraper, sentir? ; voir?, parler et entendre?...
repensez donc à la simplicité du Bonheur, à ses multiples facettes!!....
J'eus été forcée, de connaitre "le monde du silence", ne voyant plus qu'à moitié, ne lisant que péniblement sur les lèvres! ;
et depuis 1 mois, souvent réduite dans un fauteuil roulant....
Autant vous avouer, que je fus surprise, de ne plus me sentir seule!, là!, dans ce parc, malgrès le tapage lointain des motos ;
de me rendre compte à quel point, même pour moi, l'enseignement de mon vécu, est déroutant!...


A CELUI DONT ON NE DOIT PAS PRONONCER LE NOM, QUI A TOUT CREE,
ET A QUI JE DOIS LE FAIT D'ETRE ENCORE VIVANTE, EN DEPIT DE MA SANTE....