Un regard amusé, qui joue à se dérober, Un sourire mutin et gourmand au coin des lèvres accroché ; Des mains qui ne peuvent pas se retenir de tendrement capturer, D'enlacer, pour, avec nonchalance, toujours plus bas, glisser...
Ses lèvres qui cherchent ma bouche, et qui se joignent à la farandole, Qui joyeusement, en rajoutent, et s'y mettent de concert ; Sa langue, fugace, qui, lente et furtive, s'applique à me rendre folle, D'un coup, me pousse à me jeter dans ses bras, pour que son étreinte, il ressert...
Et je m'amuse, taquine et un brin provocante, à le tirer par sa cravate !. Lui, surpris de mon audace !, souriant d'un air entendu, me donne un coup de patte ; Sa main gauche, fermement posée, dans le creux de mes reins bien assurée, Me retient tout contre lui, avec une tendre autorité.
Un petit bisou gourmand, posté en garde dans mon cou, tente de me croquer. Je lui réponds par une main alanguie, qui vient s'échouer sur ses fesses. Un regard tendrement répprobateur, une légère poussée, et je me retrouve sur son lit, immobilisée ; Je ne cherche même pas à lui résister, ni à m'échapper, en sage petite effrontée...
Oserai-je donc, vous faire partager, vivre et vibrer, Sur ces bruits de draps froissés, sur ces bruits qui vous exciteraient ?... Ne soyez pas outrés !, il n'y a rien de choquant à déplorer : Puisque les rares enfants sont déja couchés, qu'on est entre avertis, et qu'il n'y a rien de répréhensible dans la sensualité !!.
coeurbleu
ADMIN
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