EPINAL, MA BELLE AUX 100 TOURS

Mes pas s'enfonçant dans la boue du sol gorgé d'eau des sources,
Et les arbres recouverts de mousse, aux allures de fantômes, où on peut imaginer le danger tapis dans l'ombre....
Les ruines des fortifications de ma belle, ses plaies bétonnées, ses trous d'obus dans ses pieds d'argile et de cailloux,
avec sa ceinture de mémorials-tombes si sombres....
Sa belle-soeur ne cesse de me séduire, de me tendre les bras en me suppliant! ; je me trouve "malgré moi",
sous son emprise!, à chacune de mes fugues.... pour aller de l'avant, course.

La voie de 60, secrète, silencieuse et sinueuse parfois!, m'emmène sur ses rails du passé! ;
J'entends alors le sifflement strident du train, et les jets de vapeur!, mon coeur à la fenêtre de la berline....
Comme elle est si belle, ma Dame!: de son coeur coule des eaux cristallines,
de ses cheveux pendent des pins, sapins, et diverses espèces ;
Sa basilique du 11-13ème Siècle, sa fontaine guery, sa caverne des pestiférés, son chemin des gardes:
Ma belle, ma dame!, oh combien tu as envahie mon pauvre coeur!, je ne peux plus t'oublier!!.

Tes hameaux abandonnés, ta piété légendaire et tes hermites, tes légendes et tes superstitions d'antan:
Au coeur de ton ballon de vallon, mon coeur s'est fait marqué un pénalty!.
Les appels et divers rappels vers Notre Seigneur, dans toutes les langues et toutes les cultures....
J'irai dans tes entrailles, errante par tes sentiers les plus oubliés, pour vivre mon dénuement.
Sur tes hauteurs, j'irai prendre le vent en plein visage!, vigoureux et pur!, si vif à en pleurer.


A MA DAME, MA DOUCE, MA BELLE AUX 100 TOURS.....