LE PRINCE DE MON AME....

Quand tombe le soir, que s'élève la fumée d'encens ennivrante,
Que s'élève dans mon humble demeure, des chants grégoriens,
Alors paraît ton doux visage, ton si beau sourire!.
La beauté singulière, transcendentale de ces chants, reflète l'émoi de mon âme ;
Et m'apparaît alors au loin, un vieux village haut-perché, et résonne l'appel des loups à la lune montante....

Désormais, la solitude a embrasé mon pauvre coeur, et pourtant, je ne me sais pas seule!:
Ton âme m'habite!, me hante!, me tien compagnie ; je sens même ton odeur, elle m'enlace tendrement...
Le vent se lève en brise nocturne, la lune, nouvelle, imprègne la nuit d'une inquiètante ambiance....
mais je te sais proche de moi, veillant sur moi tel un ange-gardien! ; mon ange, mon enchanteur....

Quoi de plus beau que de t'aimer et te désirer en secret?, toi mon artiste, mon homme improvisé curé.
Te voir pieds nus, la corde autour des reins et revêtu d'une toile marron grossière... tu en es troublant.
Oui!, mon mamar!, je te le confesse!: de toi, de jour comme de nuit, je n'ai de cesse de rêver!!.
Mais j'ai beau réciter maintes "avé" et moultes "pater", je ne cesse de récidiver! ; toi mon plus grand péché....

"Don't go away" résonne, et je te vois debout, fier et lointain, et moi à tes genoux, en larmes....
Ton souvenir me poursuivra jusque dans ma tombe, jamais mon coeur ne voudra rendre les armes!!.
Comment diable donc, pourrai-je renier et effacer ces souvenirs vécus à tes côtés?!.
Toi qui n'a de cesse de me faire espérer!, de me faire m'accrocher et avancer! ;
toi que je ne me lasse pas de magnifier....


A MON MAMAR QUI FAIT DESORMAIS PARTIE INTEGRANTE DE MA VIE,
DE MON EQUILIBRE, DE MON BONHEUR....
A MON ARTISTE DE TALENT, MON HOMME ; MON GRAND FRERE DE COEUR,
MON PHARE BRETON AU COEUR DE LA HOULE....

JE T'AIME.